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Marrackech express, ou jane Eyre à travers moi...
23 mai 2006

Baudelaire ou comment parler de cul sans en avoir l'air...

La promesse d’un visage.

J’aime, ô pâle beauté , tes sourcils surbaissés,

D’ou semblent couler des ténèbres

Tes yeux, quoique très noirs, m’inspirent des pensés

Qui ne sont pas du tout funèbres.

Tes yeux , qui sont d’accord avec tes noirs cheuveux,

Avec ta crinière élastique,

Tes yeux, languissament, me disent : « Si tu veux,

Amant de la muse plastique,

Suivre l’espoir qu’en toi nous avons exité,

Et tout les goûts que tu professes,

Tu pourras contater notre véracité

Depuis le nombril jusqu’aux fesses ;

Tu trouveras au bout de deux beau seins bien lourds,

Deux larges médailles de bronze,

Et sous un ventre unis , doux comme du velours,

Bistré comme la peau d’un Bonze,

Une riche toison qui, vraiment, est la sœur

De cette énorme chevelure,

Souple et frisée, et qui t’égale en épaisseur ;

Nuit sans étoiles, Nuit obscure ! "

Poème de C.Baudelaire.

Ce n'est pas que j'aime  baudelaire, en fait je ne l'aime pas, mais j'aime bien l'illustration que j'ai fait de ce poème. Alors je voulais vous en faire profiter... (Mon talent artistique en plein essort...^^).

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